Plus de visiteurs français à Fatex

Fatex, le salon du sourcing de mode, qui s’est déroulé du 3 au 5 juillet dernier dans le hall 2.1 de Paris Porte de Versailles a reçu 968 visiteurs internationaux en recherche de repères dans un marché en pleine mutation. Le séminaire sur le sourcing « Closer to selling », dédié

à l’actualité et à la prospective du secteur, a joué les locomotives dès le premier jour avec une affluence forte. Un manifeste besoin d’informations sur les nouvelles pratiques et règles du sourcing. Comment être plus près de son consommateur ? Y-a-t-il de nouvelles manières de concevoir le sourcing ? Si oui, où et que sourcer dans les années à venir ? Autant d’intérêts palpables parmi les acheteurs venus sur le salon.

Sur la tribune, des représentants de Pierre Cardin Jeanswear, Juststyle.com, Kurt Salmon, Michaelis & Profuomo, Nash Int, BTI, Modint et International Apparel Federation ont présenté leurs expériences, les chiffres clés du marché, des recettes et méthodes pour un sourcing plus aisé et efficient et quelques grandes lignes de prospective pour un sourcing différent.

Un visitorat plutôt national

Le salon a accueilli 968 visiteurs, un chiffre en baisse par rapport à 2013. Cette année, le salon s’est tenu du 3 au 5 juillet, dans un contexte très différent de celui de l’année dernière, ouvrant ses portes un jour avant les rendez-vous de la mode de la Porte de Versailles, et les refermant au moment fort du week-end. Il n’a donc pas pu bénéficier des synergies à plein avec les autres évènements, comme ce fut le cas en 2013. Ces chiffres mettent aussi en exergue un contexte économique difficile, et une profonde transformation du sourcing, notamment marqué par l’évolution du rôle de la Chine.

Dans le détail, le visitorat s’est avéré très qualitatif et majoritairement national avec 63 pour cent de visiteurs français, et ce malgré la très bonne connaissance de l’industrie de la façon chinoise (en partie construite grâce aux précédents Fatex).

L’Espagne, la Belgique et l’Italie dans le Top3

L’Espagne et la Belgique, qui apprécient de venir annuellement voir les nouveautés de l’offre du salon, sont revenues avec de nombreux acteurs du secteur. L’Italie en revanche, qui normalement se situait en tête du classement a subit une baisse, reflet de son climat économique.

Les visiteurs avaient tous un but de visite très précis : des projets à monter, des réassortiments à réaliser, des nouveautés à voir, de nouveaux fournisseurs à trouver; envisager les commandes futures avec leurs partenaires habituels, découvrir de nouvelles techniques, de nouveaux processus industriels ou de suivi de collections… de quoi être plus près de leur marché.