Balmain : Decarnin s'en va
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Chez Balmain, cet originaire du Touquet, diplômé d’Esmod, à Paris et ex-directeur artistique du prêt-à-porter féminin de Paco Rabanne a su rester fidèle à ses priorités : le vêtement et comment il détermine une allure, un caractère, une aura. Mais aussi le réalisme le plus contemporain et comment il doit faire corps et âme avec le glamour.
«Mes références sont très visuelles. Tout peut m’inspirer, les femmes de ma vie, un morceau de tissu, une couleur, une photo, mon imaginaire. Mais l’important est de transposer tout ça avec réalisme. Parce qu’un vêtement est fait pour être porté. Balmain est une maison de couture renommée pour ses robes du soir.
C’est la raison pour laquelle j’ai fait du soir la priorité. Mais je veux que mes vêtements soient modernes: Lorsqu’une femme porte une robe du soir maison, elle doit se sentir aussi bien qu’en T.shirt et jean.
Pierre Balmain avait une approche très actuelle de la mode : il voulait créer la bonne tenue pour le bon moment. J’ai aussi cette ambition », explique Decarnin en arrivant chez Balmain ou il s'est entouré d’une petite équipe toujours installée 44, rue François 1er.
Après tant de merveilles dans les années zéro qui ont défini la tendance " clubbing couture ", depuis quelques saisons on ressent une certaine lassitude chez Decarnin. Epuisé et en manque d'inspiration générale pour la collection Balmain printemps - été 2011 selon la presse internationale, le créateur a choisi le moment opportun pour tourner la page.
Photos : Un perfecto clouté en cuir rouge de la collection P/E 2011 et Madonna habillée d'une mini-robe très " clubbing couture " (Balmain 2009).